Le bien, le mal, l’équilibre

Sans jugement sur les croyances et les idéologies de chacun, j'aimerai apporter une vision sur la notion, de certaines religions ou courants spirituelles, d'un purgatoire où nous devrions revivre la souffrance que nous aurions infligé à d'autres et d'un jugement dernier qui nous conduirait au paradis ou en enfer... Ce n'est qu'une analyse, mais il est tiré d'enseignements reçus lors de différentes séances d'hypnose régressive quantique. Ceux-ci n'établissent en rien une vérité absolue mais ils peuvent donner une vision intéressante sur le principe d'expérience de l'incarnation et notamment de la dualité propre à la Terre :

L'âme vie une expérience, sans jugement, elle a choisi la vie qu'elle devait expérimentée en fonction du stade de son évolution, que cela soit par le biais du mal ou du bien, elle vit l'expérience de la dualité, peu importe la facette qu'elle a choisi, détachée de toute mémoire d'avant l'incarnation et avec la notion de libre arbitre en option. Cela est propre à la Terre, c'est comme un apprentissage, sachant que l'âme s'incarne dans une multitude d'expériences simultanées sur différentes planètes, sur différents plans vibratoires et dans différents espaces temps.

Lors du retour de ce voyage (suite à la mort du corps physique), elle analyse ce qu'elle a vécu et appris, si elle en tire les enseignements , elle passe au stade supérieur, dans le cas contraire, éventuellement elle redouble, ou expérimente l'inverse d'une des vies précédentes et encore ce n'est pas systématique.

Mais pas de jugement, pas de sanction, ni de punition, sinon ne serait-ce pas là une notion égotique ? Notion qui n'existerai pas sur les plan de lumière, en tout cas pas t'elle qu'on la connais. Les concepts d'enfer, de purgatoire, de paradis serait une création de certains dans le but d'en contrôler d'autres, par la peur, ni plus ni moins... instaurant une relation dominant/dominé.

La dualité est donc l'expérience d'une des 2 facette d'une même pièce. D'une certaine manière nous ne pouvons pas apprécier à sa juste valeur le bonheur si nous n'avons pas expérimenté le malheur, la joie sans la tristesse, la vie sans la mort.

A l'échelle de la nature, et de manière raccourcie, le lion mange l'antilope, l'antilope mange l'herbe, l'herbe se nourri de la terre, la terre se nourri de la décomposition du corps du lion mort, ce qu'on appelle communément le cycle de la vie. De la même manière si nous mettons en place une action de bien c'est qu'il y a un mal à réparer, et si nous accomplissons cette action, n'enlevons nous pas la possibilité à un autre de le faire ? Et donc en le privant de cela, nous faisons de ce fait une mauvaise action, d'autant plus que cette action a pu nourrir notre ego. C'est le principe de la causalité, une action entraîne une réaction, un acte entraîne une conséquence, la véritable problématique et donc la solution, étant le choix, et la compréhension que nous avons de celui-ci...

Si on extrapole cela, on peut s'accorder à dire que, au niveau des Lois Universelles, et d'un principe à la fois absolu et abstrait, si je cause le mal, d'une certaine manière je nourri le bien ! Donc le mal est-il si nocif que ça ? Car sans lui le bien n'existerai pas ! Cela reste une expérience où l'un bénéficie à l'autre, le but étant d'arriver à terme à une sorte d'équilibre, une symbiose. La symbiose étant l'association réciproquement profitable de 2 organismes vivants.

J'explique souvent à mes patients que dans le noir total nous sommes aveugles, donc rien n'existe et à contrario dans une lumière au maximum de son intensité, nous sommes éblouie, dans notre aveuglement, alors rien n'existe ; l'un ne pouvant exister sans l'autre... La matière n'est visible que du fait qu'elle absorbe tous les composants du prisme lumineux à l'exception d'un seul qu'elle réfracte, mais seulement dans la mesure où l'ombre et la lumière cohabitent, peu importe la proportion de l'un ou de l'autre, elles ont besoins tout deux de leur présence respective.

Cela peut paraître assez abstrait comme concept mais il n'en ai pas moins opérant, du moins dans cette réalité fréquentielle.

Encore une fois ce n'est qu'une vision, en aucun cas cela ne constitue une vérité et personne ne peut affirmer qu'une vérité est plus valable qu'une autre, nous ignorons tellement de choses au sujet de l'Univers et de ce qui le compose. Partant du principe que le respect des convictions de chacun est primordial et doit se détacher de tout jugement, le but est uniquement de transmettre une information sans intention de convaincre.

Vincent Delagarde