Poser des limites pour se préserver des autres

21/03/2021

Dans la vie, il faut savoir mettre des limites entre ce que nous sommes prêts accepter ou non. Cela est valable dans nos relations, qu'elles soient avec notre conjoint, nos enfants, notre famille, nos amis ou nos collègues. Notre liberté doit avant tout primer, mais également nous devons nous préserver des comportements qui pourrait nous atteindre d'un manière peu confortable, blessante, voir traumatisante. Et ce n'est pas parce que des blessures se réveillent par l'intermédiaire des autres que nous devons les laisser nous atteindre par des comportements que nous considérons non juste.

L'univers nous envoie uniquement ce que nous sommes capable de surmonter, et il nous permet de mettre en évidence ce que nous n'avons pas encore conscientisé, ou dont nous ne pensions pas être autant impacté.

Si le comportement d'autrui réveille des traumatismes ou des blessures (souvent l'un entrainant l'autre), il est possible de les travailler avec lui, mais il ne faut pas pour autant tout accepter, la bienveillance de l'autre et celle que nous devez avoir envers nous-mêmes sont de mise. Se respecter avant tout est essentiel, et si une épreuve est trop dur et qu'elle réveille un sentiment inconfortable sur le moment, il peut être judicieux de prendre un peu plus de temps avant de la traiter, et de s'éloigner de ce qui nous blesse et de ceux qui nous blessent.

Ignorer ses traumatismes et ses blessures qui nous poursuivent lorsqu'une situation nous y ramène, n'est en aucun cas la solution, car quoi qu'il se passe elles nous poursuivent. Les accepter, les traiter et les guérir permet de se libérer, pour s'épanouir sainement et pleinement.

Le but de la vie est d'être dans la joie et dans l'amour inconditionnel, c'est à dire sans attente d'un retour qui viendrait nourrir ou combler un vide. C'est pour cela que développer l'amour de soi et apprécier sa propre compagnie est primordiale avant d'aller chercher cela chez les autres, et de ce fait nous permettre d'être dans le détachement et non dans l'attente et la dépendance. Le but étant de trouver l'équilibre dans sa relation à l'autre. Il ne faut pas être sadique non plus, guérir doit se faire dans la douceur et non dans la violence. Alors si la situation est trop importante, mieux vaut, encore une fois, prendre du recule et se protéger.

Les émotions sont un curseur de bien-être, mais si elles nous amènent à la souffrance c'est que nous ne sommes pas dans le principe d'inconditionnalité et donc dans la dépendance affective. Les émotions doivent être ressentis, observées mais ne doivent pas nous guider en nourrissant notre ego ou nos blessures. De même, une émotions positive peut devenir tellement intense qu'elle peut conduire à la passion, celle-ci étant dangereuse car elle nous pousse souvent dans des comportements non adaptés, exclusifs, démesurés, non réfléchis et donc non rationnels.

L'égo mal placé, surtout s'il est conduit par une forme de passion, peut amener le jugement, puis la peur, la colère, la haine et pour finir la souffrance.

Tout est une question d'équilibre ! Mais la dualité dans laquelle nous vivons nous entraine souvent dans une oscillation émotionnel qu'il est difficile à contrôler. Maintenir l'équilibre, le juste milieu entre je me respecte et je ne me laisse pas affecter par les autres n'est pas évident. Pour cela il faut réussir à poser le mental et et à contenir l'émotionnel. Quand nous subissons une agression verbal ou comportemental, notre cerveau, plus exactement notre mémoire, a cette faculté de nous replonger sans cesse dans les blessures du passé, développant ainsi les projections (angoissantes ?) du futur, et nous empêche d'être dans l'instant présent et dans l'objectivité de celui-ci, et donc de vivre sans préoccupation et dans la gratitude.

Au niveau spirituel, l'âme choisi ce qu'elle veut expérimenter, c'est comme un jeu pour elle, c'est à dire que nous avez choisi avant notre incarnation d'expérimenter un aspect de la dualité afin de le comprendre et de vivre dans l'équilibre. Toutes les épreuves que nous traversons, nous les avons choisi, qu'elles soient positives ou négatives. Alors même si c'est difficile, inconfortable voir violent, plutôt de s'apitoyer, regardons les leçons que nous pouvons tirer des ces expériences et ajustons-les en conséquence, pour ne pas réitérer les mêmes erreurs... sinon nous serons amenés à revivre, dans cette vie ou dans une autre, toujours les mêmes situations, jusqu'à ce que vous compreniez la leçon. Mais concernant les autres, plutôt que de rejeter la faute sur eux, à nous de poser les limites de ce que nous sommes prêts à recevoir ou subir. 

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